Publié le : 06 juillet 2015 à 15:12:47
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À grand galop ou à petit trot, c’est tiré par deux chevaux que la collecte de recyclage s’effectue à Trois-Pistoles. À raison de deux demi-journées par semaine depuis la mi-juin, deux chevaux et leur attelage parcourent les rues pistoloises afin de collecter les matières recyclables.
Ce projet original met en collaboration la Ferme-École des Basques et la Commission agricole de la MRC des Basques, ainsi que la Récupération des Basques.
Cette collecte avec attelage que l’on dit unique dans la belle province pourrait bien avoir un impact positif sur Trois-Pistoles. L’image même de ses magnifiques chevaux attelés au charriot de récupération pourrait constituer l’un des attraits touristiques de la capitale de la MRC des Basques et être exploitée au niveau de l’image même de la ville.
Le projet va toutefois au-delà du volet touristique. Géré par Gaétan Belzile, il vise à réintégrer des travailleurs sur le marché de l’emploi notamment par des ateliers et du travail effectué à la ferme.
La collecte à traction animale a pu voir le jour grâce à l’aide financière de la MRC, du CLD des Basques, du ministre responsable du Bas-Saint-Laurent Jean D’Amour, du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, Pierre Paradis.
CHEVAUX
Le travailleur forestier Gino Malenfant de Saint-Honoré qui œuvre avec des chevaux de trait expliquait à la journaliste d’Info Dimanche, Andréanne Lebel, que le cheval est un animal particulièrement intelligent, capable à la tâche et qu’il s’avère être un excellent partenaire de travail, «lorsque bien dressé».
D’ailleurs on observe que ce retour à l’utilisation des chevaux est une tendance qui s’observe dans de nombreuses municipalités qui n’hésitent plus à recourir au cheval dans l’entretien d’espaces verts, dans la gestion d’espaces boisés et ruraux. L’aspect économique et écologique est souvent cité à titre d’avantage important.
C’est sans compter sur son impact touristique. Chez certains pomiculteurs, le cheval remplace le tracteur quand vient le temps de conduire les visiteurs au verger.
Source : François Drouin, Journal Infodimanche
Crédit photo : Jean-Claude Pelletier