Publié le : 27 novembre 2017 à 17:41:36
Mot clés : bas-saint-laurent, metatuq, mrc des basques, saint-mathieu-de-rioux, tuque réversible
Naïma Viens, qui a adopté la municipalité de Saint-Mathieu-de-Rioux en 2007, vient de se lancer en affaires avec son entreprise Metatuq, elle crée des tuques réversibles pour les amateurs de plein air.
Naïma Viens, qui crée et coud ses modèles elle-même depuis octobre, s’est lancée dans l’entrepreneuriat après avoir identifié un besoin : « Je fais beaucoup de plein air et lorsque je cherchais des tuques, je trouvais qu’il était difficile de se procurer un bon produit. Au début, j’allais en friperie pour chercher des gilets en polyester, de type « spandex » ou lycra, car c’est une matière qui sèche rapidement et évacue bien l’humidité. Mais je passais énormément de temps à chercher ces vêtements, difficiles à trouver. J’ai commencé à acheter du lycra. »
Mme Viens a toutefois conservé son modèle « écoresponsable unique » réversible. Pourquoi réversible ? « Je trouve que ça permet d’avoir deux looks pour le prix d’un. J’ai inséré un trou par la couette et un bandeau de polar intégré pour le soutien dans ma collection automne-hiver. Les tuques sont de taille unique, je crée des modèles pour femmes, hommes et pour les enfants. »
Étudiante en technique de radiologie, Mme Viens a choisi de se réorienter dans cette nouvelle carrière pour sa famille. À 35 ans, elle possède une famille de quatre enfants, âgés de 5 à 12 ans : « En radiologie, les horaires sont très variables. Je voulais gérer mon temps, être mon propre patron et surtout, ma famille passe en premier. J’ai quitté mon stage, et depuis j’ai fait des essais de patrons pour trouver le meilleur modèle. »
Mme Viens lancera officiellement sa collection le 21 novembre en ligne et présentera ses produits au kiosque de l’équipement du parc du Mont-Saint-Mathieu dès l’ouverture de la saison le 2 décembre. Elle a déjà commencé à commercer via un site de transactions en ligne et se réjouit de déjà acheminer des tuques jusqu’au Tennessee!
Source et photo : Adeline Mantyk, Journal L’Avantage