Publié le : 30 septembre 2016 à 19:37:30
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Revenu depuis quelques années dans son village natal de Saint-Mathieu-de-Rioux, Marc Jean invente et conçoit des ligatures pour clarinettes et saxophones. Fabriquées à la main dans son atelier, elles sont expédiées dans une quarantaine de pays à travers le monde. On le considère d’ailleurs comme un des meilleurs créateurs de ligatures au monde. Il est le seul fabricant de son genre au Québec!
Créées sur le principe d’une anche de hautbois, ses ligatures libèrent les harmoniques comme aucune autre, dit-il : « Ce sont des produits haut de gamme qui améliorent la performance des instruments à vent. Mes ligatures viennent en 58 formats différents avec quatre sortes de finis. En grande majorité, elles sont livrées directement à des musiciens. Je collabore d’ailleurs avec eux pour améliorer leurs instruments et les adapter à leurs besoins. »
Une passion de la musique
Avant de se consacrer à la conception de ligatures, Marc Jean a été réparateur d’instruments à vent pendant une trentaine d’années; un métier qu’il exerce toujours, avec une clientèle venant d’aussi loin que Québec ou Montréal. Mais ses ligatures occupent maintenant beaucoup de son temps.
Pour développer une ligature pour saxophone et clarinette, il lui a fallu cinq ans de tests et une trentaine de prototypes. « J’ai fait de nombreux essais avant d’arriver au résultat final. Mon travail de recherche c’est plus qu’une passion, c’est presque de la folie », lance-t-il en riant.
Il a aussi mis au point un modèle tout à fait inédit de barillet pour clarinette en « ivoire du Québec », c’est-à-dire à partir de panache d’orignal : « Ce bois permet d’émettre une sonorité différente d’une grande richesse grâce à la forte densité du matériau. Et pas besoin de tuer l’animal, puisque le bois est ramassé sur le sol au printemps. »
Devant la demande grandissante pour ses créations, Marc Jean songe à ouvrir une petite usine dans Les Basques afin de les fabriquer sur une plus grande échelle.
Source et crédit photo : Marolaine Jolicoeur, Journal L’Horizon