Publié le : 07 décembre 2015 à 15:29:08
Mot clés : bas-saint-laurent, mrc des basques, parc du mont-st-mathieu, saint-mathieu-de-rioux, vitalité économique
Combattre la dévitalisation est un défi auquel font face de nombreuses municipalités de l’Est du Québec. Le village de Saint-Mathieu-de-Rioux, dans les Basques, a pour sa part décidé de miser sur son centre de plein air pour se revitaliser. Il est aujourd’hui l’un des rares à voir sa population augmenter… et rajeunir!
La municipalité, la MRC et Québec se sont partagés une facture de huit millions de dollars dans les dernières années afin que le parc du Mont Saint-Mathieu améliore ses infrastructures. Maintenant, les skieurs y sont beaucoup plus nombreux.
« Je vous dirais qu’on a quadruplé notre nombre de jours-ski [depuis cinq ans], précise François April, directeur du parc du Mont Saint-Mathieu. La croissance est attribuable au renouvellement des infrastructures qu’on a eu dans les dernières années : télésiège, tapis de remontée, chalet principal. »
En même temps que les skieurs, c’est tout le village de Saint-Mathieu qui remonte la pente.
« Un petit village où il n’y a pas beaucoup d’industries, où il n’y a pas beaucoup de travail, voir une manne touristique arriver, voir des gens qui viennent l’hiver, ça dynamise la région, explique Réal Dubé, un résident de Saint-Mathieu. Ça amène du va-et-vient, donc ça revitalise le village, qui commençait à s’endormir peut-être. »
Le maire, Yvon Ouellet, est du même avis.
« Ça va super bien à Saint-Mathieu, dit-il. Je pense qu’on est l’une des seules municipalités à l’heure actuelle au Bas-Saint-Laurent où la population s’accroit et la moyenne d’âge diminue, ce qui veut dire qu’il y a une vitalité économique et démographique exceptionnelle. »
Assez pour que Virginie Chénard, une jeune diplômée, décide de s’y lancer en affaires. Elle est propriétaire, depuis mai dernier, du Resto du Vieux Couvent.
« J’ai vu qu’il y avait éventuellement un développement éolien, ensuite le Mont Saint-Mathieu, ensuite le golf. Donc je me disais : « Il y a peut-être une opportunité d’avoir un resto là-bas! » », dit-elle.
« Je me disais « C’est un village de 700 habitants », mais la population double pendant l’été avec les chalets, le camping », ajoute Mme Chénard.
D’après les informations d’Ariane Perron Langlois
Source et crédit photo : Radio-Canada